Pompes
Posted by OrangeVerte in DDHC, françafrique, gabon, iran, LOPPSI, sarkozy
Comme hypos le soulève, les huées aux Gabon posent question. [edit voir aussi sur sarkofrance et ruminances]
Je ne sais si c'est la gestion de la Françafrique sauce NS, ou la gestion du décès du [censuré] Gabonnais, mais c'est symptomatique. Ce n'est peut-être pas innocent non plus. La France a eu des ennuis en Côte D'Ivoire et d'autres ont un peu poussé à la roue pas totalement de façon innocente. Le pétrole gabonnais doit intéresser (on se demande pourquoi), de là à trouver plausible que d'aucuns apprécieraient que la France perde de son influence…
Si l'on pourrait penser que des députés ou des sénateurs vont godiller gaiement en ces beaux jours de parlementarisme renouvelé dans l'unisson (sauf à Versailles), je me demande ce que tout ce petit monde va pantouflationner sous les tropiques (au pas de charge vu l'accueil chaleureux de certains Gabonais en délire.)
Je constate aussi que Notre Président goûte assez peu au final une contestation offerte si gentiment, contestation qu'il évite pourtant soigneusement dans notre beau pays. Préférerait-il un Gabonnais enragé qu'un de ses électeurs déçus ou les hordes extatiques de militants UMP en mission claque lors de ses déplacements hexagonaux ? Nicolas a de ses privautés.
Pendant ce temps, quelque part dans ce beau pays quasiment isolé du monde grâce à des méthodes sauce LOPPSI, le vulgum pecus use les siennes pour ne pas devoir en cirer. Voire funèbrement au peu d'informations qui passent… (cf titre) Je propose un échange de bon procédés : la France pays des Droits de l'Homme, chantre de la Liberté d'Expression, prend un cours de filtrage efficace, et en échange, apprend aux Iraniens du bon usage de la non contestation du Guide Suprême.
Tiens, on devrait pouvoir même organiser une séance de rattrapage pour les leaders gabonais une fois qu'ils se seront bien étripés pour se partager le gateau. Les premières brèches dans cette belle unanimité même réservées au meilleur ami du Gabon ne saurait se répéter ni donner des idées d'expression démocratiques aux ingrats Gabonais, ce n'est pas bon pour les affaires.
Si l'on ne fait rien, ce ne sont pas les mouches mais les pompes qui vont voler, c'est intolérable !