NS convoque le Congrès à Versailles pour "exposer les orientations qu'il leur propose tant pour ce qui est de notre politique européenne que pour ce qui concerne son projet économique et social". Si l'on a beaucoup gloser sur la présence de François Bayrou dans la campagne des Européennes où il n'était pas candidat, et beaucoup moins sur celle du président de la République (sauf pour son temps de parole), j'ignorais :
- Que six mois après la présidence française, il y eut de tel revirements de la politique européenne française que cela mérite explications en grandes pompes. - Que le président fut élu et allait donc siéger au parlement européen. - Que le gouvernement (dont c'est la tache) soit incapable de s'expliquer tout seul. - Qu'il y eut une telle identité entre parlementaire européens au PPE section française et gouvernement. Ne sont-ils pas en situation de contre-pouvoirs théoriques dans les institutions… Bref, le melon du chef.
Re-bref, comme toujours une certaine confusion des genres et des idées.
Oh, se croirait-il encore président du Conseil européen ? (Et non de l'Europe, comme il l'a été un peu trop été claironné pendant six mois à dessein.)
Je ne vais pas m'étaler sur HOME, ni sur Yann-Arthus Bertrand. S'il fait du beau et ne peut s'en empêcher (le soir ou le matin avec la bonne lumière, je doute que ce soit dur de faire du laid mais bon…), s'il est un formidable photographe d'animaux domestiques (sincèrement), en lisant cet article de Politis, je me suis rappelé son passage vendredi soir sur France2 en coup de vent avant de retourner faire l'écolostar au Champs de Mars. Son discours avait encore plus ce goût de simplicité que l'on retrouve dans ses docuTV. Simple. Pour des sujets et des interactions parfois complexes. Soit.
Le problème, c'est que s'il sait faire simple, la complexité elle, il s'en fout. Quitte à faire des raccourcis ou des approximations grossières. Il n'assume ni ses erreurs, ni ses contradictions. En fait, c'est un discours du simplisme écologique, pour spectateurs baveux devant de belles images. Parce que oui, c'est beau, mais c'est creux, et compensé en carbone.
La distance entre son argumentaire et les différents invités, kaléidoscope d'opinion environnementales dans une partie de leurs complexités, était flagrante. YAB montre le monde, il ne cherche pas à le comprendre.
On peut penser beaucoup de choses de Nicolas Hulot, son commentaire télévisuel incessant m'agace au plus haut point. Les approximations aussi. Oui, les images sont belles aussi, toujours le baveux devant sa télé. Comme les oies dans le Kombinat du Peuple Migrateur l'étaient. Toujours de la belle image écolo mais cette fois avec peu de parole, la beauté se passe de commentaire et le taiseux est mieux écouté. Mais la beauté que ce soit chez Perrin ou Hulot, n'oublie pas le discours construit. Chez Perrin c'est celui, donc, du taiseux un peu poête, il a la conscience écologique discrète. Chez Hulot, sorti du docu de Prime Time, c'est un discours articulé conscient de la complexité, il a su s'entourer et nourrir la vulgarisation et ses interventions dans le champs politique. Il y a à mon sens mieux encore, mais pour du grand public, c'est plus qu'utile et nécessaire.
À une époque, on aurait dit que YAB n'avait pas de conscience de classe (ce qui est vrai, c'est un notable), je pense qu'il n'a pas de réel discours. La construction médiatique de "l'évènement" HOME ne remplace pas un engagement argumenté. Mais cela, YAB s'en fout dixit. L'embêtant, c'est que comme c'est déjà en couleur, pour le coloriage on peut repasser…
Il est amusant de noter que Dominique Galouzeau de Villepin surfe sur l'humanisme avec son dernier livre. Il faut croire que la boite à idée MoDem en inspire d'autres que le PS ou NS.
Nous ne devrions pas confondre les motifs d'abstention avec les motifs de séduction. X% de 40% ont voté pour tel parti parce que le discours et l'image du dit parti leur a parlé. 60% ne sont pas allé voter parce que le scrutin et les enjeux ne les concernaient pas (de leur point de vue). Ce n'est pas tout à fait la même chose.
Les principes démolisseurs de notre mouvement jusqu'au 10 juin 2009 à tous les niveaux : 1- Le MouDem est un sur-place d'amateurs même professionnels. 2- Une charte éthique pour ne pas la respecter. 3- Nous donnerons un sens plein et entier à l’idée de manipulation. Le MouDem défendra les principes d’une absence profonde de débat interne. 4- L’action du MouDem sera fondée sur la confusion et le cumul. 5- Nous avons besoin de retrouver l’abêtissement intellectuel de l’action politique. Le MouDem se fixe pour objectif de rester dans son coin et de fermer toutes les issues. 6- Les principes du MouDem sont l'amateurisme, le bricolage, la chapelle, le copinage et le népotisme, et s'il reste un peu de café : l'autocratie. 7- Le but principal du MouDem sera la naissance et la promotion d’une génération politique ancienne et des nouvelles ambitions qui lui ressemblent.
Bizarrement je préfère cette version qui vient d'être retrouvée après des fouilles archéologiques poussées (je félicite les archéologues). La publication de l'étude est repoussée en septembre :
Les principes fondateurs de notre mouvement le 24 mai 2007 au Zénith de Paris : 1- Le Mouvement Démocrate est un mouvement de citoyens actifs. 2- Une charte éthique qui nous engage. 3- Nous donnerons un sens plein et entier à l’idée de démocratie. Le Mouvement Démocrate défendra les principes d’une réforme profonde de nos institutions républicaines. 4- L’action du Mouvement Démocrate sera fondée sur la vérité. 5- Nous avons besoin de retrouver l’enracinement intellectuel de l’action politique. Le Modem se fixe pour objectif de faire partager la réflexion sur l’avenir à l’ensemble du champ social. 6- Le principe du Mouvement Démocrate est le rassemblement. 7- Le but principal du Mouvement Démocrate sera la naissance et la promotion d’une génération politique nouvelle.
Dans un de ses dernières livraisons, Christophe Ginisty nous parle d'un problème de faire-savoir. Certes, si manifestement le message n'est pas passé. Il y a une porte ouverte à enfoncer soit. Mais avant, il y a le savoir-faire. Et le savoir-faire démocrate est à inventer. La culture interne du "on verra plus tard/ce n'est pas le moment" et du "mais nous sommes la majorité" ne sont certainement les signes avant-coureurs d'une révolution démocrate que dans l'esprit de ceux qui les imprécatent (néologisme du jour).
Ce sont plutôt les stigmates de vieilles pratiques héritées et incompatible avec ce que non seulement devrait être le fonctionnement normal du parti mais d'un parti -le fait que ce soit un défaut partagé n'en fait pas une qualité. Et si
S'il y a une histoire des idées, des valeurs et de personnes à conserver, l'histoire des pratiques, celle-là, nous pouvons largement nous en passer. Si nous ne le faisons pas, d'autres plus souples le feront, sans nous. Et que valent des valeurs si nous ne les pratiquons pas nous-mêmes ! La politique autrement, ça me rappelle quelque chose… mais quoi ? faudra que j'y réfléchisse…
Il ne faut surtout pas s'imaginer que tout ceci est invisible de l'extérieur. Ni surtout que d'éventuels futurs alliés ne le voient pas. Ils connaissent bien le problème et ne sont ni aveugles ni sourds.
Sylvain Canet a parfaitement raison (et comme je l'approuve, moi aussi, ça c'est de l'argumentaire béton pur porc.) J'ajouterais, cependant, qu'il se fourvoie sur le consensus et le compromis.
Le MoDem actuel n'est pas un parti de compromis, ni de consensus. S'il y a des blocs internes, ils sont relativement voire totalement étanches quand ils ne pratiquent pas la dictature de la majorité. Sylvain devrait en savoir quelque chose dans son département. Un consensus est un accord à minima sur les points sur lesquels tout le monde est d'accord. Un compromis est un accord où chacun accepte un peu de céder du terrain. S'il y a des exemples au national (la programmatique présidentielle en 2007 par exemple), plus l'on descent vers le local…
N'oublions pas que nous avons perdu beaucoup de monde en route depuis deux ans, et de qualité. (pour le chiffre, le sondage sortie des urnes balance entre 2 pelés, 3 tondus et 16585876,32 militants à jour de cotisation, la marge d'erreur n'a pas été communiquée, méthode à la louche.) Il serait plus que temps de se demander pourquoi, et de faire en sorte que ce reflux s'inverse. Pour ce faire, il nous manque :
- l'écoute - le respect - la collégialité - le partage
Pour être originaire d'un pays qui pratique intensément collégialité, consensus et compromis comme mode de gouvernement à tous les niveaux -gouvernance, c'est de l'hexagon frangliche ! la Suisse en l'occurence, je crois pouvoir dire (argument d'autorité) que nous en sommes loin et que c'est aussi loin d'être une mauvaise méthode. Les Français ne sont juste pas assez mûrs démocratiquement pour fonctionner ainsi (la faute à qui ?). Il serait peut-être temps justement de mûrir un peu. Et n'est-ce pas le but de la fin de l'affrontement bloc contre bloc, si cela vous rappelle quelque chose ?
La bricolostructure est lourde, ne fonctionne manifestement pas, se bloque par des individualités et des conflits. Les élections internes n'ont à mon sens qu'envenimé les choses en officialisant des mauvais comportements sous le vernis de la légitimité. Nous avons construit une pyramide pour Pharaon au lieu d'une chaîne de pow-wow souple et rapide compatible avec internet (et pas uniquement pour certains ego ou la tarte à la crème) et le citoyen français le nez dans la criiiise, le pouvoir d'achat, la crèche des gosses et la roue du tracteur. Si nous sommes proches entre nous, même divergents, nous pourrons être proches des autres. Sinon, c'est re-gadin, et le petit cheval à force… Et une pyramide, c'est un monument funéraire, ne l'oublions pas.
Ce qu'il y a d'amusant dans l'emballement médiatique et blogosphérien autour des causes du retournement de situation EE/Modem, c'est que personne n'ait avancé le véritable détonateur : le décès d'Omar Bongo.
Ce n'est pas que je doive verser une larme sur le cercueil encore chaud de cet individu. Mais un tremblement de terre tel dans la Françafrique a forcément des conséquences françaises et européennes, non ? J'imagine d'ici le désarroi du Quai d'Orsay, de certaines banques, de Elf, et des agents immobiliers de luxe. Ça, c'est un coup dur.
Bon, je sais, ce n'est pas crédible, mais on peut toujours essayer. (Et chapeau bas pour le blocus sur la confirmation le temps de déplacer quelques actifs encombrants)
Quand au Gabon et aux Gabonnais, j'espère que cela ira dans la bonne direction, enfin !
Nous avons un problème d'appareil qui tant qu'il ne sera pas réglé nous empêchera de faire de la politique autrement, hors ce que nous voulons c'est justement en faire : de la politique autrement. Il est un peu facile de se gausser des déboires socialistes quand nous-même ne sommes pas capables de fonctionner correctement.
Pourquoi les militants s'en vont depuis 2 ans ? Pourquoi le débat interne est verrouillé ? Pourquoi certaines fédés ont un fonctionnement moyen-âgeux ? (Je ne généraliserais pas mais…) Que fait la CCC sur une certaine plainte pour un comportement indigne d'un élu, par exemple ? Comment espérons-nous fonctionner avec une organisation statutaire aussi lourde que même la direction ne respecte pas ? Comment gérer sereinement avec des règlements intérieurs aussi brouillons, flous et contradictoires ? À quoi servent les consultations internes si les objets sont à tiroir (cette plaisanterie de document des européennes) ? Si le mode de scrutin est ouvert au doute et opaque (consultation internet, demandez des nouvelles de celle de l'UMP) ? Si la publicité autour des candidatures est aussi peu respectueuse de la diversité que la procédure brouillonne, confuse, obscure, c'est selon ? Si les responsables de fédération se fichent comme de leur première chemise si les sections tournent, dans quelles conditions et si tout le monde peut s'exprimer et travailler au niveau départemental ?
J'arrête ici ce déballage de linge sale, je deviens nauséeux. Mais cela fait deux ans que l'on voit la machine à laver se faire entartrer, et quand l'ENTARTAGE arrive de manière prévisible, il faut se demander pourquoi. Parce que ce n'est pas qu'une question de personnalisation par notre Béarnais, ou comme dirait Christophe Ginisty un problème de faire-savoir ou comme l'analyse assez bien Sylvain Canet. Mais je reviendrai sur leurs analyses dans la soirée.
Plus je lis les diverses explications autour des défaites électorales des uns et des autres ce week-end, plus je suis convaincu que les explications les plus rationnelle que l'on pourrait y avancer sont :
- l'Airbus de Rio
- Federer qui gagne sur terre battue
- Michelle Obama qui fait du shopping Faubourg St Honoré
Et je vais aussi finir par croire que le véritable séisme c'est l'élection d'un député du Parti Pirate suédois. Lequel veut peut être plus dire et être plus nouveau que la poussée de EE. EE est un assemblage de personnalités porteurs de valeurs différentes mais jusqu'à maintenant tenues diffuses par le jeux politique. Le PP est l'expression de valeurs nouvelles même si leur champ d'action est très limité, mais attention, tout ce qui touche à la propriété intellectuelle est très vite tentaculaire.
Sinon, côté MoDem, RIEN. Que dalle. Nada. Que pouic.
Que le MoDem soit stone est une chose, mais la situation mérite une action extraordinaire, surtout eut égard aux changements internes à faire. Mais la distance entre le dire et le faire a toujours été de l'ordre de l'année-lumière.
Les deux gueules de bois officielles des Européennes soit le PS et le MoDem ont généré des mea culpa officiels et plutôt creux comme la fort bien souligné Hypos. D'autres ont aussi à en faire.
Commençons par balayer deux autres partis. La problématique NPA est moins complexe si l'on peut dire avec l'extrême gauche : elle se résume à "Olivier Besancenot et la LCR : grandissez un peu et faites un véritable pas vers les autres." Je suis persuadé que Madame Buffet et Jean-Luc Mélenchon apprécieront. Quand à l'UMP, c'est un malade qui nous gouverne. Mais nous en reparlerons bien un jour. Il est amusant toutefois de noter que l'UMP a utilisé le NPA comme levier puis continue avec EE, à qui le tour ?
Le PS fait Bricorama avec le rassemblement et la refondation comme Leitmotiv as usual, sauf que c'est plus qu'usé et abusé. Le PS n'a toujours pas analysé les erreurs commises depuis l'entrée en fonction de Lionel Jospin comme Premier Ministre, puis 2002, 2005, 2007 et donc 2009. Cette course à l'échalote perpétuelle où tout le monde fait du sur-place n'a mené qu'à Ségolène Royal, dont je comprend de moins en moins les motivations et le fonctionnement en tant que socialiste (le christisme virginal a ses limites dans un parti théoriquement laïcard).
Le PS devrait donc bien écouter sa base, qui va finir par se lasser, quand des alternatives plus excitantes se profilent, tel EE et le FdG, et c'est ce que je pense s'est passé. La base s'écoute, se respecte et doit pouvoir rêver et proposer. Je trouve celle du PS encore très accommodante vu comment les pachydermes, les quadras et autres espèces solfériniennes les baladent depuis au moins 97.
Pour le PS, c'est un vieux diagnostic, l'ordonnance ne demande qu'à grever le budget de la Sécu. Encore faut-il vouloir faire au lieu de dire.
Le Modem, pour parler de mon "camp", le MoDem donc, s'est pris une branlée monumentale pour parler Guignols, ce qui me parait de circonstance. Celle-ci est plus une gifle telle de François Bayrou en a distribué, qu'un effondrement massif et subit. Soyons réalistes : où sont passés les militants post-présidentiels ? Comment fonctionne le parti ? Comment s'est déroulée la campagne ?
Si l'on regarde un peu les chiffres d'hier, ce qui saute aux yeux, c'est que s'il y a des fulgurances comme le PS ou EE, d'autres tel le MoDem sont revenus ou restés à leur "fond de commerce" (d'avant 2007 pour le MoDem). C'est donc que le parti n'a ni séduit l'électeur de François Bayrou de 2007, ni retenu ceux qui ont suivi eux deux échéances suivantes. Quelque chose a cassé, entre en l'occurrence le Béarnais qui a personnalisé la campagne, un peu trop peut-être (trop, en fait), et les électeurs, c'est un point. Un autre c'est que l'hémorragie militante est à double tranchant : un militant qui s'en va ou ne fait plus rien, c'est aussi un certains nombre d'électeurs autour qui le savent et en tirent les conséquences.
Trop de personalisation dans la campagne démocrate certes. Mais ce n'est pas tout. Il y a le vécu militant, il y a l'image du parti. Le vécu militant : voteriez-vous pour des barons qui sont tout autant cheffaillons que le grand manitou ? Le sang neuf arrivé en 2007 était peut-être, un temps, bisounours, mais certainement pas là pour perpétuer les féodaux et les petits arrangements entre amis. La base s'écoute, se respecte et doit pouvoir rêver et proposer. Et si l'on se dit démocrate et que le fonctionnement de certaines sections, fédérations, ou des instances nationales, tiennent soit des grands féodaux, soit du congrès du PCUS, le bisounours finit par voter avec ses pieds. Il l'a fait. Il y a une distance cosmologique entre se dire démocrate et être démocratique. J'y reviendrai, cela mérite un article sur la tambouille, le rata et la bricolostructure.
(Petit couplet) Je ne jette pas la pierre à tous les candidats, beaucoup étaient de valeur, et d'autres des victimes de leur position de majoritaires en interne ou de leur manque de formation interne, mais le péché originel de la personalisation bayrouiste et le décalage démocrate/démocratique sont indépassables. En ce sens les critiques de notre JFK et de Corinne Lepage sonnent terriblement justes. À trop centraliser, on concentre la production de gaffes et d'erreurs stratégiques. À se dire démocrate et à ne pas montrer sa diversité et sa différence, aussi bien programmatique que fonctionnelle, on se perd de vue et on perd l'électeur. Et nous l'avons perdu.
Il ne s'agit pas de partir dans tous les sens, nous avons un projet, pas un cimetière des éléphants.
Que je sois bien clair, il ne s'agit pas non plus de hurler avec les loups, qui ne s'en privent pas depuis des semaines, qui veulent la tête de François Bayrou et certainement n'en pas laisser une miette. L'être médiatique de FB s'est retrouvé chosifié en vilain petit canard opposant perpétuel ce qui est un peu court mais très pratique pour la simplification journalistique et le pilonnage de l'UMPS. Il s'agit de revoir sainement un fonctionnement transparent et démocratique interne, qui laisse chacun s'exprimer et participer, qui démontre de facto la profession de foi démocrate. FB est pour le moment notre candidat naturel pour 2012, comme d'autres le sont aussi, ce n'est pas un argument, et je ne parle même pas des ambitions déclarées pour 2017 qui sont cuistreries. La personalisation nous déssert, on ne peut être démocrate d'une seule voix.
Cette normalisation est nécessaire et indispensable. C'est elle qui permettra et la pérennité non groupusculaire d'extrême centre qui ne nous intéresse pas et est vouée à l'échec, et la grande alliance nécessaire entre les partis porteurs de valeurs proches et de projets communs.
Elle consiste à qualifier de victoire un score électoral, dont il n'est pas claironné autant que les lieux communs contre les adversaires, qui ne représente que 11,33% du corps électoral.
0,2787 x 0,4065 = 0,11329155
UMP_%_Exprimés x Participation_% = UMP_%_électorat
Cela rend les dissertations sur les scores des uns et des autres, petites, petites…
Parce que couper les paroles en quatre est un sport national français, comme dorloter la Françafrique, abuser des réseaux des Grands Corps de l'État, ou la schizophrénie sitôt débarqué du TGV à Bruxelles ou Strasbourg. Parce que sur les problématiques oranges, vertes, internet et quelques autres, je ne vois pas pourquoi je la fermerais.
En prévision de LOPPSI, dans le cadre de notre grande censure mondiale, quelques mots qui n'échapperont pas à "l'harmonisation" générale :
freedom democracy Ali Khamenei Ahmadinejad Moussavi Tenzin Gyatso Dalaï Lama Gendhun Choekyi Nyima Panchem Lama Orgyen Trinley Dorje Tibet Hu Jintao Xi Jinping Wen Jiabao Tian'anmen 6 – 4 falun gong Zhōngguó Gòngchǎndǎng Aung San Suu Kyi …